Le Syndicat National des Ophtalmologistes de France révèle des progrès dans la prise en considération de la pénurie d’ophtalmologistes en France qui crée des difficultés d’accès aux soins oculaires.
Deux axes laissent entrevoir un revirement de situation avant 2025, après le passage du point le plus bas en 2020 :
D’une part l’augmentation du nombre de postes d’internes en ophtalmologies : 150 médecins étudiants en ophtalmologie pour la rentrée 2014 contre 106 il y a 4 ans. En cause : le numerus clausus fixé par l‘état qui est toujours inférieur au nombre de départs en retraite qui est de 200 par an. Le Dr Bour, président du SNOF, précise que les vocations chez les étudiants ne manquent pas, et chez les meilleurs.
D’autre part, le développement du travail aidé : il s’agit d’une étroite collaboration entre les médecins ophtalmologistes et les orthoptistes. 25 à 30% des ophtalmologistes travaillent aujourd’hui selon ce mode de fonctionnement probablement destiné à être généralisé pour avoir reçu le soutien officiel de la Ministre de la Santé, Marisol Touraine. « Etendre cette solution à tout le territoire afin de libérer du temps médical » c’est ce qu’elle a déclaré afin d’aider les ophtalmologistes à se consacrer aux urgences et aux pathologies, tout en assurant leur mission de prévention.
Lire l’article complet dans Le Guide de la Vue® : « Vers un meilleur accès aux soins oculaires ».
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